Agent·e spécialisé·e, Affaires autochtones
Le Secrétariat de la Commission de coopération environnementale (CCE), dont le siège se trouve à Montréal (Québec), au Canada, est à la recherche d’une personne professionnelle et expérimentée afin de pouvoir le poste d’agent·e spécialisé·e, Affaires autochtones. Il s’agit d’un poste à temps plein assorti d’un contrat initial de deux ans (jusqu’en mars 2027) et renouvelable. Les ressortissant·es du Canada, des États-Unis et du Mexique peuvent poser leur candidature.
Ce poste fait partie de la Direction, Groupes consultatifs et participation publique, dont la mission est d’élaborer, de planifier et de mettre en œuvre des activités en soutien au Comité consultatif public mixte (CCPM) et au Groupe de spécialistes des connaissances écologiques traditionnelles (GSCET). Le·la titulaire du poste favorisera l’engagement des peuples autochtones et supervisera l’élaboration de considérations autochtones et leur inclusion globale dans les activités et projets du programme de travail coopératif de la CCE.
Relevant de la directrice, Groupes consultatifs et participation publique, l’agent·e spécialisé·e, Affaires autochtones a pour tâche de promouvoir les points de vue, l’engagement et les protocoles des peuples autochtones, y compris l’intégration des connaissances écologiques traditionnelles (CET) en Amérique du Nord ainsi que dans les activités internes et externes de l’organisation. L’agent·e spécialisé·e, Affaires autochtones de la CCE contribue à la mise en œuvre et à l’exécution efficace des activités et projets du GSCET et conseille la CCE, ainsi que ses divers organes, par rapport aux enjeux propres aux Autochtones, notamment pour favoriser l’application de ses principes CET pour l’Amérique du Nord. L’une des principales responsabilités de l’agent·e spécialisé·e sera de favoriser la participation des Autochtones au commerce durable dans toute l’Amérique du Nord.
Nous vous invitons à postuler si vous avez une expertise et de l’expérience en gestion de projets et relativement aux affaires, à l’engagement et aux protocoles des peuples autochtones dans des contextes locaux, nationaux et régionaux. Ce poste vous convient si vous souhaitez vivre une expérience unique au service d’une organisation internationale qui aide les gouvernements et les communautés à favoriser la coopération environnementale, notamment en ce qui a trait aux connaissances et à l’engagement des peuples autochtones en Amérique du Nord.
Principales responsabilités
- En collaboration avec la Direction, Groupes consultatifs et participation publique, le·la directeur·trice exécutif·tive, selon le cas, et les membres du GSCET, promouvoir l’engagement et les points de vue des peuples autochtones, l’intégration des CET dans la protection de l’environnement, et les pratiques de gestion et la mise en valeur des ressources des Autochtones dans toute l’Amérique du Nord.
- À partir des conseils des membres du GSCET et en collaboration avec l’équipe de la CCE, concevoir et élaborer des stratégies pour intégrer les approches et points de vue autochtones dans les activités et travaux internes et externes de la CCE. Gérer et guider l’inclusion de points de vue et de considérations autochtones dans la mise en œuvre des projets de la CCE à l’échelle de l’Amérique du Nord, et conformément aux cycles de planification et de production de rapports de l’organisation.
- Gérer efficacement les activités et projets de la CCE ayant trait aux CET et aux affaires autochtones, y compris le suivi et la supervision de questions administratives et budgétaires.
- Établir des protocoles de recherche et des lignes directrices sur la recherche éthique et les technologies émergentes (comme l’intelligence artificielle) concernant les questions autochtones, y compris les CET.
- Promouvoir la participation active des peuples, des communautés et des leaders autochtones aux activités de la CCE, et les conseiller à cet égard.
Compétences et formations
- Une excellente compréhension des lois, des droits et des protocoles autochtones.
- L’affiliation autochtone constitue un atout. (Remarque : des lettres d’appui d’une communauté, d’une tribu ou d’une nation autochtone affiliée seront exigées.)
- Un diplôme universitaire en sciences sociales ou de l’environnement, en droit, en administration publique et/ou en affaires autochtones, idéalement.
- Au moins cinq (5) ans d’expérience de travail ou de collaboration à des politiques publiques concernant les questions autochtones.
- De l’expérience en élaboration de politiques et à titre de conseiller·ère politique auprès de la haute direction, idéalement par rapport aux questions autochtones.
- Une expertise et au moins cinq (5) ans d’expérience en mobilisation de peuples et de communautés autochtones au Canada, au Mexique et/ou aux États-Unis, et en collaboration avec eux.
- D’excellentes aptitudes en matière de recherche, d’analyse et de communication, y compris la capacité de travailler dans un milieu multiculturel.
- Une maîtrise excellente de l’anglais à l’oral et à l’écrit. Une maitrise de l’espagnol constitue un atout, tout comme une bonne connaissance du français.
- La capacité de voyager régulièrement au Canada, au Mexique et aux États-Unis.
- Des compétences et connaissances en matière de contrats et de gestion de projets constituent un élément important.
- La capacité de travailler pour une organisation internationale, de s’y adapter et de respecter son contexte politique et ses contraintes constitue une expérience cruciale pour ce poste.
Le salaire de base annuel brut pour ce poste varie entre 130,000 $ CA to 142,000 $ CA. S’ajoute à ce traitement un ensemble d’avantages sociaux (soins de santé et épargne) équivalent à 25 % du salaire net.
Les personnes qui résident au Québec doivent cotiser au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP), à l’assurance-emploi (AE) et au Régime de rentes du Québec (RRQ).
La CCE assume les frais de réinstallation, au cas où vous souhaiteriez déménager.
La CCE favorise l’équité et la diversité en matière d’emploi.
Veuillez faire parvenir votre curriculum vitæ ainsi qu’une lettre d’accompagnement par courriel, à l’adresse iaofficer@cec.org, au plus tard le 7 mars 2025. Veuillez noter que, si nous trouvons des personnes qualifiées avant cette date, nous pourrions procéder à des entrevues et clore l’offre prématurément. Nous encourageons les personnes que ce poste intéresse à postuler dès que possible.
Nous ne répondrons à aucune demande d’information par téléphone ou courriel.
Aperçu
État
Actif
Date limite
7 mars 2025
Salaire/Budget
Entre 130,000 $ CA to 142,000 $ CA
Emplacement
Montréal (Québec)
Qui sommes-nous?
Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.
La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).
Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à la CCE et devons vous informer que nous ne contacterons que les candidats présélectionnés. Nous conservons les curriculum vitæ pendant six (6) mois et les prenons en considération si nous avons des postes appropriés à pourvoir pendant cette période.