Subvention PNAACE

Revaloriser et renforcer les connaissances et compétences agricoles dans la communauté de Santiago Acatepec

Organisation : Departamento de Agroecología de la Universidad Autónoma Chapingo
Mission: Le département d’Agroécologie de l’Université autonome Chapingo forme des professionnel·les qui œuvrent pour une agriculture durable, en harmonie avec la conservation de l’environnement, de la biodiversité et de la diversité culturelle du Mexique.

Emplacement géographique : Santiago Acatepec, municipalité de Caltepec, dans le sud de l’État de Puebla.
Communautés bénéficiant directement du projet: Communautés du noyau agraire de Santiago Acatepec : Acatepec centro, Atecoxco, Plan de San Miguel, Manrubio et Sabino Farol.

Pays : Mexique

Autres organismes qui participent : Comisariado de Bienes Comunales de Santiago Acatepec (Commissariat aux biens communaux de Santiago Acatepec). Nous travaillons avec ses membres pour que la communauté de Santiago Acatepec, dans la municipalité de Caltepec, à Puebla, devienne un « phare agroécologique » qui influera sur la pratique de l’agriculture dans d’autres collectivités de la région.

Reserva de la Biosfera Tehuacán-Cuicatlán (RBTC, Réserve de la biosphère Tehuacán-Cuicatlán). En coordination avec la direction de la RBTC, nous élaborons des activités de sensibilisation à l’environnement et de diffusion de technologies agroécologiques qui harmonisent l’agriculture avec la préservation de l’environnement et de la biodiversité.

Actif NAPECA Project

@ Areli Buenabad Gallegos

Contexte

Santiago Acatepec est une collectivité autochtone située dans la zone d’influence de la Reserva de la Biosfera Tehuacán-Cuicatlán (RBTC, Réserve de la biosphère Tehuacán-Cuicatlán), région aride du sud de l’État de Puebla. À l’instar d’autres communautés de la région, elle comprend un désert dont la biodiversité est parmi les plus riches au monde et elle est l’héritière d’une tradition agricole vieille de 7 000 ans.

Les connaissances des paysan·nes et les pratiques agricoles traditionnelles ont permis de pratiquer l’agriculture dans des conditions de faibles précipitations, tout en préservant les sols, la biodiversité et les ressources génétiques indigènes. Hélas, la sécheresse croissante due aux changements climatiques mène à l’abandon de terres agricoles et affecte la production alimentaire.

Pour remédier à cette situation, le projet entend favoriser l’autonomisation de la communauté et renforcer sa capacité de production grâce à l’échange de connaissances et à l’utilisation de techniques agroécologiques.

Objectifs

Faire en sorte qu’au moins 60 % des unités de production familiales de la communauté renforcent leur capacité à produire des aliments sains et nutritifs en accord avec leur culture alimentaire, tout en contribuant à la conservation de l’environnement et de la biodiversité. 

Principales activités

  • Élaborer des diagnostics participatifs sur la capacité des unités de production.
  • Mettre en œuvre un programme visant à approfondir les connaissances et compétences agricoles afin de garantir la pratique de l’agriculture dans un contexte de changements climatiques.
  • Mettre en œuvre un programme d’accompagnement technique grâce auquel des paysan·nes instructeur·trices et des professionnel·les de l’agroécologie aident les familles à employer des pratiques agricoles traditionnelles et agroécologiques. 

Résultats attendus

  • Estimation de la capacité de production alimentaire des unités de production, et détermination des facteurs environnementaux et sociaux qui l’influencent.
  • Détermination, avec les familles, des pratiques agricoles traditionnelles et techniques agroécologiques à mettre en œuvre dans leurs unités de production.
  • Établissement d’une école de terrain comme espace pour échanger des connaissances paysannes et former aux pratiques agricoles traditionnelles et aux techniques agroécologiques.
  • Mise en place d’un processus d’accompagnement technique pour garantir l’adoption et la mise en œuvre des propositions de l’école de terrain.
  • Formation de paysan·nes instructeur·trices pour maintenir en fonction l’école de terrain une fois le projet terminé.
  • Évaluation du changement de la capacité des familles à produire des aliments, et de la mesure dans laquelle on respecte le principe produire en préservant et préserver en produisant.