Subvention PNAACE

Actions communautaires face à la crise de l’eau et à l’incidence du dépotoir dans le secteur est de Zaachila

Organisation : Centro de Derechos Indígenas Flor y Canto, A.C.
Mission: Nous travaillons à mettre en place des processus en faveur des communautés autochtones d’Oaxaca qui contribuent à garantir l’exercice et le respect de leurs droits légitimes.

Emplacement géographique : Vallées centrales d’Oaxaca.
Communautés bénéficiant directement du projet: Entité municipale Vicente Guerrero et arrondissements Lomas de la Cuesta et El Manantial, dans la partie est de la municipalité de Villa de Zaachila, à Oaxaca.

Pays : Mexique

Autres organismes qui participent : Grupo para Promover la Educación y el Desarrollo Sustentable, A.C. (Grupedsac, Groupe de promotion de l’éducation et du développement durable, A.C.); Université autonome métropolitaine (UAM); Colectivo Zarigüeya (Collectif Opossum); Comisión Nacional de Áreas Naturales Protegidas (Conanp, Commission nationale des aires naturelles protégées); Colectivo Zapoteca Espiga de Maíz (Collectif zapotèque Épi de maïs); et groupe des fondateur·trices de la Coordinadora de Pueblos Unidos por el Cuidado y la Defensa del Agua (Copuda, Coordination des peuples unis pour la protection et la défense de l’eau).

Actif NAPECA Project

@ Centro de Derechos Indígenas Flor y Canto A.C.

Contexte

L’entité municipale Vicente Guerrero et les arrondissements Lomas de la Cuesta et El Manantial, appartenant à la municipalité de Villa de Zaachila, dans les vallées centrales d’Oaxaca, sont des localités qui font face depuis 2016 à une importante pénurie d’eau, qui s’est depuis transformée en une sécheresse grave dans la majeure partie de l’État d’Oaxaca. Les puits d’eau ont atteint leur niveau le plus bas en 2024.

En outre, la zone abrite une ancienne décharge où, pendant près de 40 ans, plus de 28 municipalités ont envoyé leurs déchets solides, ce qui a engendré la contamination de diverses sources d’eau et a compromis la santé des habitants de la zone et la disponibilité des ressources vitales en eau.

Parallèlement, des risques pèsent sur la biodiversité subsistant dans la partie supérieure de la zone, le seul espace vert restant pour atténuer les effets de la pollution et de la sécheresse.

Objectifs

  • Installation de quatre systèmes de collecte des eaux pluviales dans des écoles par 40 parents formés.
  • Plantation de mille cinq cents arbres endémiques.
  • Construction de trois puits d’infiltration, et surveillance des résultats.
  • Organisation de quatre ateliers sur le cycle de l’eau et son lien avec la vie et l’environnement, et réalisation de quatre peintures murales collectives dans des établissements scolaires.
  • Tenue d’une campagne de communication.
  • Organisation de deux cérémonies pour demander une bonne saison des pluies et de deux tournées de reconnaissance de la zone supérieure.
  • Élaboration d’un programme environnemental pour un mode de vie sain.
  • Organisation de cinq ateliers de formation à la surveillance de l’environnement. 

Principales activités

  • Construction de systèmes de collecte des eaux pluviales dans les écoles, avec participation communautaire et selon le modèle de l’apprentissage par la pratique.
  • Reboisement, avec des arbres indigènes, des zones destinées à la conservation, et construction de puits d’infiltration des eaux pluviales pour recharger l’aquifère.
  • Formation sur le cycle de l’eau et son lien avec la vie et l’environnement, et lancement d’une campagne de sensibilisation locale comprenant des cérémonies pour revitaliser les rites et la reconnexion à la terre mère.
  • Intégration d’un « programme environnemental pour un mode de vie sain » des communautés et renforcement des capacités de surveillance de l’environnement. 

Résultats attendus

  • Installation de systèmes de collecte des eaux pluviales qui garantissent une plus grande disponibilité d’eau salubre pour répondre aux besoins de base des élèves dans les écoles, et acquisition du savoir-faire nécessaire pour reproduire ce type de travail, y compris les puits d’infiltration, dans les espaces publics et les habitations.
  • Meilleure protection de l’eau et de la zone forestière récupérée grâce à l’action de la communauté; plus grand attachement de la population au territoire et à sa protection, ce qui se traduit par une participation accrue aux activités de conservation.
  • Les communautés ont des moyens de surveillance de l’environnement, ce qui les aide à prendre des décisions éclairées depuis leur territoire afin de mettre en œuvre des mesures urgentes.