Soyez des nôtres! Tribune publique du CCPM sur les changements climatiques et la justice environnementale, le 9 septembre 2021.
Montréal, le 2 septembre 2021 — Les changements climatiques se répercutent déjà sur les collectivités d’Amérique du Nord et accroissent la probabilité et les répercussions d’événements météorologiques tels que des inondations, l’érosion du littoral, des sécheresses, des incendies et des vagues de chaleur. Alors que le climat change, les collectivités ne subissent pas toutes les mêmes répercussions de ces événements. Les collectivités vulnérables ou historiquement marginalisées subissent des contrecoups plus graves en raison de leur exposition à ces événements et de leur capacité restreinte à s’en rétablir.
Le 9 septembre, le Comité consultatif public mixte (CCPM) de la Commission de coopération environnementale (CCE) animera une tribune publique intitulée Ne laisser personne de côté en s’employant ensemble à trouver des solutions plus équitables aux répercussions des changements climatiques.
Pour consulter le programme complet de cette tribune du CCPM, veuillez cliquer ici.
Les participants à la tribune s’entretiendront de solutions qui peuvent renforcer la résilience des collectivités vulnérables ou historiquement marginalisées en prenant en considération les aspects sociaux dans les programmes climatologiques, les politiques en matière de logement et de zonage, et les projets d’infrastructure, et en concluant des partenariats avec tous les intervenants, dont les groupes sous-représentés.
Cette tribune permettra également de présenter des exemples de collectivités et d’organisations qui s’unissent pour trouver et appliquer des solutions équitables visant à atténuer les effets des changements climatiques à l’échelle de l’Amérique du Nord, car ces exemples pourraient inspirer d’autres collectivités du continent.
Les participants prendront part à une séance de questions et réponses et à des discussions dirigées par un animateur afin de connaître les répercussions de ces enjeux.
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POINTS SAILLANTS DU PROGRAMME
Exposé principal : Les nombreuses facettes des changements climatiques et de la justice environnementale en Amérique du Nord – Cet exposé consistera à dresser un tableau d’ensemble des enjeux que suscitent les changements climatiques et la justice environnementale au Canada, au Mexique et aux États-Unis, et donnera le ton à la discussion en groupe qui suivera.
Leticia Merino Pérez, Ph. D., est chercheuse et professeure à l’Instituto de Investigaciones Sociales (Institut de recherches en sciences sociales) de l’Universidad Nacional Autónoma de México (UNAM, Université nationale autonome de Mexico) et dans le cadre du programme de troisième cycle de cette université en sciences de la durabilité. Pendant plus de 35 ans, elle s’est consacrée à la recherche sur des thèmes tels que l’utilisation, la gestion et la gouvernance des territoires et des ressources naturelles dans les collectivités rurales et autochtones, ainsi que sur les politiques publiques qui s’y rapportent. Depuis 2017, elle est coordonnatrice du Seminario Universitario Sociedad, Medio Ambiente e Instituciones (SUSMAI, Séminaire universitaire sur la société, l’environnement et les institutions) de l’UNAM, de même que de l’observatoire universitaire du même nom, dont font partie les membres du SUSMAI et d’autres associations civiles et universitaires. Mme Merino Pérez est titulaire d’un doctorat en anthropologie de l’UNAM (Universidad Nacional Autónoma de México), avec une spécialisation en gouvernance des forêts et en développement durable.
Discussion en groupe : Trouver des solutions plus équitables aux changements climatiques, et exposés des spécialistes invités – Les collectivités vulnérables et historiquement marginalisées sont davantage exposées aux répercussions des changements climatiques et éprouvent plus de difficultés à se rétablir. Les participants à cette discussion réfléchiront aux enseignements tirés de diverses activités et examineront des façons de réduire les inégalités au moyen de solutions plus équitables.
Conférenciers :
Robert H. Manson, Jr., Ph. D. est chercheur national à l’Instituto de Ecología, A.C (Inecol, Institut d’écologie), un établissement fédéral de recherche du Mexique spécialisé dans la gestion des ressources naturelles et d’autres questions environnementales, et membre du Sistema Nacional de Investigadores (Système national des chercheurs) du Mexique fondé sur le mérite. Ses recherches actuelles portent sur l’amélioration de la durabilité dans le secteur du café au Mexique, ainsi que sur la cartographie, la quantification et l’évaluation des services écosystémiques dans les forêts de ce pays, mais aussi sur le renforcement des programmes donnant lieu au paiement de services hydrologiques (PSH) au moyen de réseaux de surveillance scientifiques et communautaires. Il a obtenu un diplôme de premier cycle à la Washington & Lee University, une maîtrise et un doctorat en écologie et en évolution à la Rutgers University, et a collaboré avec des chercheurs du Cary Institute of Ecosystem Studies (Institut Cary d’études sur les écosystèmes).
Earthea Nance, Ph. D., est professeure agrégée à la Barbara Jordan-Mickey Leland School of Public Affairs (École d’affaires publiques Barbara Jordan-Mickey) de la Texas Southern University. Elle s’est engagée à travailler auprès des collectivités vulnérables fortement exposées aux ouragans, aux inondations, aux déversements de produits pétroliers et à la pollution, et privées d’accès à de l’eau ou à des systèmes d’assainissement. À titre de fonctionnaire après le passage de l’ouragan Katrina, elle a dirigé le bureau responsable de l’atténuation des catastrophes et de la planification de La Nouvelle-Orléans. Elle a géré des fonds de rétablissement de l’ordre de 60 millions de dollars, conçu le premier plan d’atténuation des risques et de durabilité que la ville a approuvé, et représenté celle-ci dans le cadre de discussions concernant la reprise des activités après un sinistre avec la Federal Emergency Management Agency (FEMA, Agence fédérale de gestion des situations d’urgence), l’Army Corps of Engineers (ACE, Corps des ingénieurs de l’armée des États-Unis) et l’État de la Louisiane. Après le passage de l’ouragan Harvey, elle a fait partie d’une équipe de spécialistes des inondations, le Greater Houston Flood Mitigation Consortium (Consortium d’atténuation des inondations du Grand Houston), et elle et ses collègues ont formulé des recommandations aux élus et produit un ensemble définitif de renseignements concernant l’atténuation des inondations dans la région de Houston.
Alexandra Harrington, Ph. D., est fondatrice et directrice générale du Center for Global Governance and Emerging Law (Centre sur la gouvernance mondiale et les nouvelles lois), directrice de recherche au Centre for International Sustainable Development Law (Centre sur le droit international en développement durable) et vice-présidente du conseil de Women in Ethics and Compliance Global (Femmes pour l’éthique et la conformité à l’échelle mondiale). Elle est aussi directrice des études à la section colombienne de l’Association de droit international, mais aussi membre du comité de cette association sur le rôle du droit international dans la gestion durable des ressources naturelles pour le développement, du comité scientifique de la Climate Law and Governance Initiative (Programme d’action sur le droit et la gouvernance en matière climatique) et du groupe de recherche du Green Economics Institute (Institut d’économie verte). Mme Harrington donne en outre des conférences dans le monde entier sur des sujets relatifs au droit international, au droit de l’environnement, à la gouvernance mondiale et au développement durable, et elle est conseillère auprès de diverses facultés et organisations à l’échelle internationale. Elle détient un doctorat en droit de la Faculté de droit de l’Université McGill.
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Qui sommes-nous?
Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.
La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).