Journée mondiale de l’environnement : la CCE et le bureau nord-américain du PNUE officialisent un partenariat pour l’action en environnement
Aujourd’hui, dans le cadre des célébration à l’échelle planétaire de la 50e Journée mondiale de l’environnement, la Commission de coopération environnementale (CCE) est ravie d’annoncer qu’elle a officialisé son partenariat avec le bureau nord-américain du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) en signant un protocole d’entente quinquennal. Ce protocole va contribuer à la protection de la santé humaine et de l’environnement, permettre de gérer la triple crise planétaire caractérisée par les changements climatiques, la perte de biodiversité et la pollution, et faciliter la mise en œuvre du Programme de développement durable en Amérique du Nord à l’horizon 2030.
« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de pouvoir développer notre relation de longue date et renforcer notre collaboration avec le PNUE pour nous attaquer à la triple crise planétaire caractérisée par les changements climatiques, la perte de biodiversité et la pollution, et poursuivre ainsi notre mission qui consiste à préserver, à protéger et à améliorer l’environnement en Amérique du Nord, a déclaré le directeur exécutif de la CCE, Jorge Daniel Taillant. Alors que nous célébrons la Journée mondiale de l’environnement de 2023, sur le thème Solutions à la pollution plastique, nous encourageons tout un chacun à réduire ou à refuser l’utilisation de matières plastiques inutiles, à réinventer la relation avec le plastique dans la production et la consommation, et à inciter l’ensemble de la société à investir dans des solutions concrètes qui mettront fin à cette pollution plastique. »
« Nous sommes ravis de renforcer notre partenariat avec la CCE alors que nous nous efforçons de prendre des mesures transformatrices pour les populations et la nature, a déclaré la directrice régionale par intérim du PNUE Amérique du Nord, Fatou Ndoye. La signature de ce protocole d’entente est très importante, car elle survient juste après la deuxième session du Comité intergouvernemental de négociation sur la pollution plastique, qui a réuni des intervenants du monde entier pour qu’ils élaborent un traité international sur le plastique qui aura force exécutoire. Nous sommes enchantés de travailler avec la CCE pour promouvoir les efforts exemplaires déjà entrepris par le Canada, le Mexique et les États-Unis afin de régler la crise que suscite la pollution plastique. »
Au cours des cinq prochaines années, en plus de ce type de pollution, notre collaboration portera sur d’autres domaines critiques, par exemple :
- Des mesures de lutte contre la pollution visant à promouvoir les activités de réduction de la pollution atmosphérique et d’assainissement de la qualité de l’air afin d’améliorer la santé des collectivités.
- Des mesures au profit de la nature qui contribueront à la conservation et à la durabilité des écosystèmes côtiers et marins que partagent les pays nord-américains.
- Des mesures de lutte contre les changements climatiques favorisant la coopération en vue de réagir aux changements climatiques, notamment en atténuant les émissions de gaz à effet de serre, en réduisant les facteurs de forçage du climat de courte durée de vie, et en facilitant l’adaptation aux changements climatiques et le renforcement de la résilience à ces changements.
- Une transformation financière et économique qui consistera à adopter davantage d’approches axées sur l’économie circulaire en Amérique du Nord, afin d’appuyer la transition à des modèles de production et de consommation durables, et à des économies vertes plus inclusives.
La CCE et le PNUE entendent collaborer dans plusieurs domaines interdisciplinaires : renforcer, dans la mesure du possible, le rôle indispensable des peuples autochtones, et prendre en compte les connaissances écologiques traditionnelles (CET), y compris les solutions fondées sur la nature afin de lutter contre les changements climatiques et de renforcer la résilience à ces changements; intensifier les efforts actuels en matière de justice environnementale en vue de protéger la santé et l’environnement de toutes les collectivités, y compris celles qui sont anormalement vulnérables aux répercussions des changements climatiques; mobiliser les jeunes, les entrepreneurs et les éducateurs à la fois créatifs et innovateurs d’Amérique du Nord dans le cadre d’un dialogue inclusif sur les enjeux environnementaux de portée mondiale et continentale; travailler en partenariat avec le secteur privé.
Alors que cet accord de coopération vient renforcer une vision et des engagements communs envers l’environnement nord-américain, la CCE et le PNUE reconnaissent et célèbrent l’importance que revêt la collaboration pour mieux relever les défis d’aujourd’hui et de demain, et encourager dans tous les segments de la société l’application de mesures visant à régler les urgents problèmes environnementaux.
Qui sommes-nous?
Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.
La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).