Joignez-vous à la CCE pour souligner la Journée internationale des peuples autochtones
C’est aujourd’hui, le 9 août, la Journée internationale des peuples autochtones, une occasion de célébrer le patrimoine unique, la diversité des cultures et le dynamisme des peuples autochtones du monde entier, ainsi que de réfléchir à l’histoire de l’oppression coloniale et de soutenir des initiatives en cours pour corriger ces injustices.
Cette année, le thème des Nations Unies souligne l’importance de protéger les droits des peuples autochtones, et c’est l’occasion pour la Commission de coopération environnementale (CCE) de réaffirmer son engagement à honorer et à promouvoir le respect des droits des peuples autochtones, y compris le droit à l’autodétermination, dans toute l’Amérique du Nord et dans le monde entier.
La CCE s’engage à mettre en valeur les systèmes de connaissances, les voix et les perspectives autochtones dans le cadre de sa mission de protéger et de restaurer l’environnement de l’île de la Tortue (Amérique du Nord), d’un océan à l’autre. En reconnaissant le rôle vital des connaissances écologiques traditionnelles (CET) et les pratiques d’intendance autochtones dans les activités, projets et décisions en matière d’environnement, et en collaborant avec les gouvernements et les communautés autochtones, nous pouvons promouvoir des pratiques environnementales inclusives, équitables et résilientes et ainsi protéger notre environnement commun pour les générations actuelles et futures.
Kathy Hodgson-Smith, animatrice du Groupe de spécialistes des CET (GSCET), a déclaré : « Au cœur de la coopération environnementale, les peuples autochtones continuent d’entretenir des relations bonnes et harmonieuses avec la nature et toutes les formes de vie qui cohabitent sur cette magnifique planète. Le leadership, le savoir et la sagesse des nations autochtones constituent les piliers de la voie vers l’avenir ».
Avis récent du GSCET au Conseil de la CCE
À la suite de la session du Conseil de la CCE de juin 2024 et de la tribune publique du Comité consultatif public mixte (CCPM) [#CCE31], le GSCET de la CCE a soumis un avis au Conseil de la CCE sur l’autonomisation des communautés pour renforcer la justice environnementale.
Durant la CCE31 et les discussions sur les approches stratégiques pour faire progresser la justice environnementale en Amérique du Nord, le GSCET a fait valoir, entre autres, que les injustices environnementales touchent démesurément les peuples et territoires autochtones et d’autres communautés vulnérables; qu’il est essentiel d’élaborer des politiques de gestion de l’environnement en collaboration avec les personnes les plus touchées par les décisions environnementales, y compris les jeunes; que les peuples autochtones disposent de systèmes de connaissances intergénérationnels inestimables qui mènent et contribuent à la planification et la prise de décisions; et que sans justice pour les peuples autochtones, il n’y a pas de justice environnementale.
Dans son avis, le GSCET a formulé les recommandations suivantes.
- Continuer de promouvoir une approche fondée sur des principes en vue d’une réelle inclusion des peuples autochtones et de leurs savoirs dans les travaux de la CCE en général, y compris dans le développement institutionnel de la justice environnementale, et d’élaborer les lignes directrices connexes.
- Plaider en faveur d’un renforcement des moyens de la CCE, comme le prévoit le Plan stratégique, pour assurer la mobilisation et la mise en réseau des peuples et communautés autochtones, de sorte qu’ils puissent participer concrètement aux dialogues sur les priorités de la CCE et qu’ils soient considérés comme des leaders dans la recherche de solutions et de recours par rapport aux enjeux environnementaux.
- Documenter les enjeux auxquels sont confrontés les peuples autochtones dans le contexte de la gestion de l’environnement et formuler des recommandations auprès de la CCE pour informer le public, la voie que la CCE a suivie dans son développement institutionnel pour élever effectivement les voix et valeurs des peuples autochtones dans le travail de gestion de l’environnement en Amérique du Nord.
- Soutenir la CCE afin qu’elle joue un rôle de premier plan dans le développement du leadership des jeunes de communautés autochtones et qu’elle détermine les ressources et réseaux existants pour y arriver.
Cliquez ici pour consulter l’avis.
Projet : Résilience des systèmes alimentaires traditionnels des peuples autochtones
Le GSCET travaille actuellement sur un nouveau projet qui examine l’état actuel des systèmes alimentaires traditionnels des peuples autochtones, l’un des principaux défis mondiaux que doit relever l’humanité. Millénaires, les systèmes alimentaires traditionnels des peuples autochtones sont reconnus pour être durables et respectueux de la nature. Les peuples autochtones ont fait preuve de résilience et de leadership pour perpétuer leurs systèmes alimentaires traditionnels; or, des pénuries et crises menacent la plupart des systèmes des communautés autochtones d’Amérique du Nord.
Par ce projet, la CCE appuiera une intégration accrue du leadership et du savoir autochtones dans les activités et décisions touchant les systèmes alimentaires traditionnels des peuples autochtones. Pour en savoir plus sur le projet « Résilience des systèmes alimentaires traditionnels des peuples autochtones », cliquez ici.
Nous tenons remercier de nouveau tous les membres du GSCET qui aident bénévolement la CCE. Pour en savoir plus sur le GSCET, cliquez ici.
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Qui sommes-nous?
Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.
La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).