Annonce de la première cohorte du programme Génération de leaders de l’environnement de la CCE
Tiohtià:ke (Montréal), le 20 juin 2024 — La Commission de coopération environnementale (CCE) est fière d’annoncer la première cohorte du nouveau programme Génération de leaders de l’environnement (PGLE).
La cohorte 2024 du PGLE comprend trois équipes, chacune représentant l’un des trois pays d’Amérique du Nord : le Canada, le Mexique et les États-Unis. Ces équipes ont été retenues pour leurs solutions créatives et effectives, qui vont soutenir les collectivités nord-américaines et préserver les eaux, les terres et l’air que nous partageons.
Plus qu’une simple plateforme d’échange d’idées, le PGLE propose un programme de mentorat d’un an, qui comprend une formation en art oratoire, en marketing et en gestion de projet sous l’égide de nombreux spécialistes, et offre de nombreuses occasions de réseautage. Chaque équipe sélectionnée reçoit 15 000 $ CA en fonds de démarrage pour mettre en œuvre ses solutions dans des collectivités locales.
« Nous sommes fiers d’annoncer la toute première cohorte du PGLE, dont les solutions à la fois inspirantes et avant-gardistes ont déjà un impact et relèvent certains de nos défis sociaux et environnementaux les plus urgents. Le PGLE est une des pierres angulaires de la stratégie de la CCE et des efforts déployés pour mobiliser les jeunes d’Amérique du Nord », a déclaré Julie Amina Jacquemin, chargée de sensibilisation, relations extérieures et partenariats à la CCE.
Voici les équipes sélectionnées et leurs solutions :
• Canada – Encore! Biomatériaux
La pollution par les plastiques, la gestion inefficace des déchets alimentaires et la production énergivore de substituts du plastique à usage unique posent d’importants problèmes pour l’environnement. Les responsables d’Encore! Biomatériaux ont donc imaginé une solution novatrice : des emballages compostables fabriqués à partir de déchets agroalimentaires.
Leur processus a commencé par de nombreuses recherches sur les défis environnementaux actuels et le potentiel inexploité du surcyclage (upcycling) valorisant des déchets agroalimentaires. Des essais en laboratoire leur ont ensuite permis de mettre au point un liant biosourcé et biodégradable qui sert de base à leurs emballages compostables. Leur solution est non seulement peu coûteuse sur le plan énergétique, elle se démarque aussi par la polyvalence du type de déchets qu’on peut surcycler (upcycle) et par sa simplicité opérationnelle.
• États-Unis – Electrivive : outil de perfectionnement de la main-d’œuvre en matière d’électrification équitable des bâtiments
Étant donné l’urgent besoin de main-d’œuvre compétente dans le secteur des énergies renouvelables, Electrivive propose un programme d’éducation novateur qui vise à offrir à des personnes incarcérées dans des prisons de la région une formation complète en électrification des bâtiments. Élaboré en collaboration avec des partenaires comme Flipp Inc. et le H4I Energy Justice Lab de l’Université de l’Indiana à Bloomington, le programme d’études d’Electrivive couvre des sujets comme la conception de bâtiments écoénergétiques, les solutions en réseau coordonné et les systèmes de contrôle intelligents.
En offrant aux personnes participantes des compétences recherchées sur le marché du travail et une voie d’accès à des carrières vertes, Electrivive vise à réduire les cas de récidive et à stimuler la croissance économique et la durabilité de l’environnement dans les collectivités de la Virginie. Grâce au perfectionnement de la main-d’œuvre, à la justice sociale et à la gérance environnementale, Electrivive offre une lueur d’espoir pour un avenir meilleur et plus vert.
• Mexique – Éducation en vue de la restauration et de la conservation de la zone humide de Tamasopo
Située dans l’État de San Luis Potosí et site Ramsar d’importance internationale, la zone humide de Tamasopo est menacée par la pollution imputable à l’agriculture et à l’élevage de bétail. Un changement d’affectation des terres au profit de la culture de canne à sucre, et la contamination qui en découle, a profondément transformé cette zone. Un récent incendie, provoqué par le brûlage de résidus de culture de canne à sucre, a consumé la moitié de la zone humide, ce qui a encore exacerbé la situation et entraîné une perte alarmante de biodiversité.
Pour contrer ce déclin, l’équipe de jeunes de l’Organización para Remediar el Medio Ambiente y Armonía Social A.C. propose une activité de restauration complète de la zone humide axée sur des stratégies d’éducation environnementale, de reboisement et de conservation. Après plusieurs visites des lieux, l’équipe a organisé une séance de mobilisation communautaire pour aborder les besoins et priorités de la collectivité. Grâce à une approche collaborative et à des initiatives communautaires, l’équipe espère lancer la remise en état graduelle de la zone humide de Tamasopo et protéger sa biodiversité et son intégrité écologique pour les générations à venir.
Cliquez ici pour en savoir plus sur la cohorte 2024 du PGLE et ses solutions.
La cohorte du PGLE présentera ses solutions aux responsables de plus haut niveau en matière d’environnement en Amérique du Nord à l’occasion de la session annuelle du Conseil et tribune publique du CCPM, qui se tiendra du 24 au 26 juin 2024 à Wilmington, en Caroline du Nord. Ces rendez-vous sont ouverts au public et diffusés en direct.
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Qui sommes-nous?
Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.
La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).