Communiqué

L’État de Nuevo León est le premier endroit bénéficiant de l’amélioration du système national d’information sur la qualité de l’air

 

L’initiative parrainée par la CCE et mise en œuvre avec le ministère de l’Environnement de l’État de Nuevo León constitue la première étape vers l’intégration du Mexique à un système nord-américain de surveillance uniforme

Monterrey (Mexique), 13 novembre 2012 — Aujourd’hui, le ministère du Développement durable de l’État de Nuevo León, avec l’appui de la Commission de coopération environnementale (CCE), a lancé une version améliorée du système d’information sur la qualité de l’air à Monterrey, au Mexique, en s’appuyant sur le système AirNow-International.

Cette initiative de la CCE, élaborée en collaboration avec des organismes gouvernementaux canadiens, mexicains et américains, vise à trouver des moyens plus efficaces d’informer les citoyens de tout le pays à propos de la qualité de l’air dans leur collectivité, en leur fournissant des données en temps réel similaires à celles que recueillent les programmes de surveillance du Canada et des États-Unis.

« Désormais, nous comprendrons mieux les épisodes de pollution atmosphérique et leur dynamique spatiale et temporelle. Nous disposerons des outils nécessaires pour évaluer les stratégies de lutte contre la pollution atmosphérique, et de meilleurs outils de communication comme des cartes et des graphiques, qui font le suivi des mouvements de polluants, ainsi que de prévisions relatives à certains cas de pollution atmosphérique, afin d’informer les résidants de la région métropolitaine de Monterrey », a déclaré Fernando Gutiérrez Moreno, du ministère du Développement durable de l’État de Nuevo León.

La qualité de l’air peut se détériorer quand la concentration de polluants dans l’air augmente. Les personnes âgées, les enfants, les personnes souffrant de troubles respiratoires et celles qui travaillent à l’extérieur sont particulièrement vulnérables aux effets de la mauvaise qualité de l’air. Le système AirNow fournit de l’information permettant à ces groupes de se préparer adéquatement en limitant le temps passé dehors, et aide les autorités locales à gérer la pollution atmosphérique. Cette information permettra de publier des rapports en temps réel sur la qualité de l’air de la ville, qui décriront un grand nombre de polluants différents, dont les particules, qui représentent actuellement un danger pour la santé dans de nombreuses grandes villes mexicaines. Monterrey va par ailleurs mettre en place un système élaboré d’alerte à la pollution.

« Avec le lancement du système AirNow au Mexique, nous disposerons d’un ensemble uniforme d’outils qui nous permettront de traiter et de diffuser l’information sur la qualité de l’air à l’échelle de l’Amérique du Nord », a déclaré Orlando Cabrera-Rivera, gestionnaire des projets, RRTP et qualité de l’air à la CCE.

Plus tôt cette année, la CCE a organisé une rencontre entre les représentants des organismes mexicains chargés de l’environnement et de la santé publique et leurs homologues américains et canadiens, afin qu’ils puissent discuter de l’établissement d’un indice mexicain de la qualité de l’air et de la mise en œuvre du système AirNow-International.

AirNow, élaboré par l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA), est le principal portail d’accès aux données actuelles et prévisionnelles sur la qualité de l’air aux États-Unis et au Canada. AirNow-International, qui s’inscrit dans le prolongement du système AirNow, est destiné aux partenaires des deux pays dans le reste du monde.AirNow-International a été adopté par Shanghai (Chine) en 2010, et on envisage de le mettre en place au Brésil et dans d’autres régions de la Chine. La société qui a créé AirNow-International, Sonoma Technology, Inc., collabore avec la CCE à la mise en œuvre du système au Mexique.

La CCE travaille en collaboration avec le ministère mexicain des Ressources naturelles (Semarnat) et le Centre national de recherche et de formation sur l’environnement (Cenica) à l’adoption d’AirNow-International par le réseau national de surveillance de la qualité de l’air (Sinaica) du Mexique.

Qui sommes-nous?

Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.

La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).

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