Le lien entre la biodiversité et les changements climatiques est essentiel au bien-être des humains
Le Comité consultatif public mixte de la CCE salue les nouvelles études scientifiques relatives à l’adaptation basée sur les écosystèmes et aux changements climatiques
Mérida (Yucatán), Mexique, le 8 septembre 2016—Les solutions stratégiques intégrées accordant la priorité à la biodiversité réduisent les risques et augmentent la résilience face aux changements climatiques. C’est ce qu’ont entendu les membres du Comité consultatif public mixte (CCPM) de la Commission de coopération environnementale (CCE) jeudi, lors de la première séance du Comité en 2016.
Voici ce qu’a déclaré Lindsay Brumwell, présidente du CCPM, qui a organisé la tribune publique à Mérida, au Yucatán : « Les discussions que nous avons tenues aujourd’hui témoignent d’un dialogue constant et des efforts collectifs que nous déployons en vue d’expliquer aux dirigeants locaux, nationaux et aux intervenants trilatéraux l’importance du lien entre biodiversité et changements climatiques, lien qui a des répercussions sur le bien-être des habitants de l’Amérique du Nord. »
« Nous avons été particulièrement inspirés par les propos des jeunes scientifiques qui ont participé à notre atelier, et nous ont parlé des récentes études portant sur l’adaptation aux changements climatiques reposant sur les écosystèmes. J’invite le public à visionner les présentations faites par ces scientifiques dans le cadre de la tribune, sur le site Web de la CCE. »
La tribune du CCPM était consacrée aux effets des changements climatiques sur la biodiversité sur le plan environnemental et économique. Les participants, qui se sont retrouvés en personne ou par webdiffusion interactive en direct avec des spécialistes des gouvernements, des organismes non gouvernementaux, des milieux universitaires, de l’industrie et des groupes communautaires, ont également examiné la contribution essentielle de la biodiversité à l’atténuation des changements climatiques et à l’adaptation à ces changements, et ont discuté des solutions d’adaptation basée sur les écosystèmes.
Les spécialistes et les autres participants ont discuté à la fois des effets des changements climatiques sur la biodiversité — allant des conditions météorologiques extrêmes à la migration d’espèces envahissantes — et des solutions naturelles aux changements climatiques, par exemple le stockage du carbone et l’amélioration de la résilience. On a expliqué aux participants qu’il fallait encourager les gouvernements à adopter des politiques innovatrices, et le secteur privé et les citoyens à proposer des solutions tout aussi innovatrices, mais aussi que les leaders des trois pays devaient mettre en œuvre des plans stratégiques coordonnés de grande envergure, afin de garantir la préservation de la biodiversité pour les générations à venir.
Et Mme Brumwell d’ajouter : « La forte participation locale et régionale à notre tribune de Mérida, ainsi que la participation en ligne, confirment le rôle vital que joue le CCPM en permettant au public de s’exprimer à propos des enjeux environnementaux, par le biais de la CCE. »
« L’avis au Conseil transmis par le CCPM au terme de séances comme celle d’aujourd’hui représente un système de « prévention » qui alerte les gouvernements à propos des préoccupations du public et des domaines dans lesquels il faut coopérer et intervenir au plus haut niveau. Nous tenons à renforcer cet aspect du mandat du CCPM au sein de la CCE, car nous croyons que notre rôle d’intermédiaire entre le public et le Conseil est aussi important aujourd’hui qu’il l’était il y a 22 ans. »
La tribune du CCPM a eu lieu parallèlement à la XXIIIe session annuelle du Conseil de la CCE, qui est composé des plus hauts représentants gouvernementaux dans le domaine de l’environnement (ministre ou équivalent) du Canada, du Mexique et des États-Unis.
Le Conseil de la CCE se réunit chaque année pour discuter de son programme de coopération environnementale en Amérique du Nord, dans le cadre de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement (ANACDE). Le CCPM est composé de quinze citoyens (cinq de chaque pays). Il donne des avis au Conseil, et assure la participation du public aux activités de la CCE et la transparence de ces activités.
Qui sommes-nous?
Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.
La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).