Communiqué

Le Conseil de la CCE constitue un groupe de spécialistes sur les connaissances écologiques traditionnelles

Boston (Massachusetts), le 15 juillet 2015—Le Conseil qui administre la Commission de coopération environnementale (CCE) a constitué aujourd’hui un groupe de spécialistes canadiens, mexicains et américains sur les connaissances écologiques traditionnelles (CET). Ces spécialistes formuleront des avis au Conseil, par l’entremise du Comité consultatif public mixte (CCPM), sur les possibilités d’appliquer les CET dans les recommandations concernant les activités et l’orientation de la CCE.

Leona Aglukkaq, ministre canadienne de l’Environnement, en a fait l’annonce lors de la XXIIesession ordinaire du Conseil, à Boston (Massachusetts). Elle était accompagnée de ses collègues, le secrétaire adjoint à la planification et à la politique de l’environnement du ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles du Mexique, Rodolfo Lacy Tamayo, agissant à la place du ministre mexicain Juan José Guerra Abud, et  l’administratrice de l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis, Gina McCarthy, qui préside cette année le Conseil de la CCE et accueille sa session.

«Provenant de partout en Amérique du Nord, ces spécialistes sur les connaissances traditionnelles apporteront une contribution précieuse dans les travaux de la CCE, a déclaré l’honorable Leona Aglukkaq, ministre de l’Environnement du Canada, ministre de l’Agence canadienne de développement économique du Nord et ministre du Conseil de l’Arctique. Jumelées à la science, les connaissances traditionnelles contribuent à améliorer la compréhension des processus écologiques et l’efficacité de la recherche scientifique, ainsi qu’à créer de nouvelles occasions de renforcement des capacités et d’apprentissage. Ces candidats contribueront grandement à l’approfondissement des connaissances et de la compréhension de la terre et de notre environnement. »

Au nom de M. Guerra, M. Lacy a précisé ceci : « La participation des membres des collectivités locales et autochtones était essentielle à la conservation et à l’utilisation durable des ressources naturelles. Le groupe de spécialistes sur les CET constitue un moyen innovateur d’appuyer nos efforts. Le Mexique compte plus de 60 peuples autochtones (environ 15 millions de Mexicains) qui possèdent des connaissances et de l’expérience à propos de l’utilisation et de la gestion du capital naturel et de sa biodiversité. »

Mme McCarthy a ajouté : « Ces spécialistes vont apporter une précieuse contribution au nom de nos collectivités locales et autochtones, en vue d’améliorer la gestion de l’environnement. Ensemble, nous améliorerons l’efficacité de nos travaux avec nos partenaires tribaux, ce qui nous permettra de mieux comprendre les effets des changements climatiques, de la conservation et de l’utilisation durable des ressources naturelles. Nous les remercions de jouer ce rôle et nous veillerons à ce que leurs observations soient prises en considération dans le cadre de tous les projets et programmes de la CCE. »

Le groupe de spécialistes sur les CET est le premier groupe de ce type à être nommé au sein d’un organisme intergouvernemental tel que la CCE. Cette nomination donne suite à l’engagement qu’a pris le Conseil, lors de sa session de 2014 à Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest), à collaborer efficacement avec les collectivités locales et autochtones de toute l’Amérique du Nord pour qu’on comprenne mieux l’environnement dans les trois pays et qu’on y prenne des décisions éclairées pour la gestion de l’environnement.

Par ailleurs, grâce à cette initiative, on reconnaît qu’il est important de préserver les connaissances et les pratiques traditionnelles des collectivités locales et autochtones qui favorisent la gestion des effets des changements climatiques et contribuent à la conservation et à l’exploitation durable des ressources naturelles, ainsi qu’à la protection de la biodiversité.

Le Canada, le Mexique et les États-Unis ont chacun nommé cinq membres au sein du groupe de spécialistes sur les CET de la CCE. Chaque membre servira un mandat initial de deux ans.

Les membres de ce groupe de spécialistes sur les CET sont :

Canada

  • Mme Donna Hurlburt,consultante spécialisée dans la prise de décisions fondée sur les CET et la science occidentale
  • Mme Kathy L. Hodgson-Smith, avocate spécialiste du droit pénal et du droit autochtone
  • Mme Leah Manik Muckpah, coordonnatrice régionale du Kivalliq Wildlife Board (Commission des espèces sauvages de Kivalliq)
  • Mme Melissa Hotain, consultante indépendante sur les questions touchant les Premières Nations
  • M. Norman Sterriah, coordonnateur des activités relatives aux connaissances traditionnelles au Conseil Dena de Ross River

Mexique

  • Mme Citlalli López Binnqüist, enseignante et chercheure à l’Universidad Veracruzana
  • Mme Amelia Reyna Monteros Guijón, consultante auprès de la Comisión Nacional para el Desarrollo de los Pueblos Indígenas (Commission nationale de développement des peuples autochtones) et présidente de l’organisme Ac-Yacto, A.C.
  • Mme Antonieta Zárate Toledo, enseignante dans le cadre du programme de développement durable de l’Universidad Intercultural de Chiapas
  • Mme Cessia Esther Chuc Uc, professeure et chercheure à l’Universidad Autónoma de Campeche
  • Mme Concepción Díaz Pérez, membre du comité consultatif de la Commission nationale de développement des peuples autochtones du Mexique

États-Unis

  • M. Christopher H. Peters, président, Seventh Generation Fund for Indigenous Peoples
  • Mme Henrietta Mann, présidente fondatrice du Cheyenne and Arapaho Tribal College à Weatherford (Oklahoma)
  • Mme Gail Small, membre fondatrice et directrice exécutive de Native Action
  • Mme Lynn Malerba, chef de la tribu Mohegan
  • Mme Sarah James, membre de la Première Nation Gwich’in

Le CCPM est composé de quinze citoyens (cinq de chaque pays). Il formule des avis au Conseil et assure la participation du public aux activités de la CCE, ainsi que la transparence de ces activités.

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Qui sommes-nous?

Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.

La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).

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