Communiqué

Le Canada, le Mexique et les États-Unis lancent un projet mondial de transition aux énergies renouvelables pour les collectivités éloignées et autochtones

Ce projet trilatéral nord-américain donnera lieu à la première étude de cas pour la plateforme mondiale de l’IRENA en vue de soutenir la transition des collectivités éloignées, rurales et autochtones aux énergies renouvelables à l’échelle mondiale.

Glasgow, le 4 novembre 2021 — À l’occasion de la 26e Conférence des Parties (COP26) tenue à Glasgow, en Écosse, le Canada, le Mexique et les États-Unis ont lancé aujourd’hui, dans le cadre de leurs travaux trilatéraux menés en vertu de l’Accord de coopération environnementale (ACE), un projet nord-américain visant à appuyer la transition des collectivités isolées, éloignées et autochtones à des sources d’énergies propres, renouvelables et fiables, et ce, en collaboration avec l’International Renewable Energy Agency (IRENA, Agence internationale pour les énergies renouvelables) et dans le contexte d’une démarche mondiale à long terme.

Pour la toute première fois, les trois Parties à l’ACE, par l’entremise de la Commission de coopération environnementale (CCE), participent à des travaux trilatéraux destinés à aider ces collectivités à se doter de sources d’énergies renouvelables.

Lors d’un événement portant sur les microréseaux de collectivités autochtones alimentées par des énergies renouvelables à l’échelle mondiale, organisé à l’initiative de l’entreprise canadienne à vocation sociale Indigenous Clean Energy (ICE), l’IRENA et Ressources naturelles Canada ont lancé conjointement le projet mondial et annoncé en même temps un investissement de 500 000 $ CA de la part du gouvernement du Canada en vue d’établir la plateforme mondiale. La CCE, que dirige son Conseil composé du ministre de l’Environnement et du Changement climatique du Canada (ECCC), Steven Guilbeault, de la ministre du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (Semarnat, ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles) du Mexique, María Luisa Albores González, et de l’administrateur de l’Environmental Protection Agency (EPA, Agence pour la protection de l’environnement) des États-Unis, Michael S. Regan, finance et entreprendra la phase nord-américaine, laquelle constitue le premier volet du projet mondial de l’IRENA d’une durée de cinq ans.

Ce projet mené à l’échelle mondiale consiste à créer une plateforme multilatérale qui aidera les collectivités isolées et éloignées à se doter de sources d’énergies renouvelables, car leur approvisionnement en électricité s’effectue le plus souvent au moyen de miniréseaux alimentés au diesel. Il vise à soutenir les projets communautaires grâce à l’acquisition de nouvelles connaissances et au partage de pratiques exemplaires relativement à l’application de solutions régionales et locales dans le cadre de tels projets.

La CCE lancera les travaux initiaux du projet mondial en menant une étude de cas sur l’application de pratiques exemplaires à l’échelle de l’Amérique du Nord dans le cadre de la transition de ces collectivités à des sources d’énergies plus propres, plus abordables et plus fiables, qui pourront compter sur un financement de 500 000 $ CA de la part du Canada, du Mexique et des États-Unis.

« Les collectivités éloignées et autochtones sont touchées de manière démesurée par les défis énergétiques », a déclaré le directeur exécutif de la CCE, Richard A. Morgan. « Le projet nord‑américain de la CCE permettra de jeter les bases d’un effort mondial qui aidera les collectivités à passer aux énergies renouvelables et à bénéficier ainsi d’avantages tels que l’amélioration de la qualité de l’air et de l’eau à l’échelle locale, le renforcement de la sécurité énergétique, de nouvelles sources de revenus et des débouchés économiques. »

La CCE collaborera à l’opérationnalisation de la première phase du projet. Elle consistera à acquérir des connaissances de base sur les solutions décentralisées qu’offrent les énergies renouvelables destinées aux collectivités isolées et éloignées, en s’appuyant sur des travaux antérieurs qui ont permis de publier le Guide to Developing a Community Renewable Energy Project in North America (Guide de mise sur pied d’un projet communautaire de production d’énergie renouvelable en Amérique du Nord), ainsi que sur les compétences du Groupe de spécialistes des connaissances écologiques traditionnelles (GSCET) en vue d’élaborer des pratiques exemplaires qui favorisent la sécurité énergétique dans certaines des régions les plus isolées du monde. L’étude de cas nord-américaine fournira des modèles et des stratégies destinés aux pays qui font face à de semblables défis.

Qui sommes-nous?

Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.

La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).

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