Le Canada, le Mexique et les États-Unis collaborent pour réduire les déchets marins dans des bassins hydrographiques transfrontaliers nord-américains
À l’occasion de la Journée mondiale des océans, faites votre part pour réduire les déchets marins
Montréal, le 8 juin 2019—Pour souligner la Journée mondiale des océans, la Commission de coopération environnementale (CCE) a réalisé trois vidéos qui mettent en lumière ses efforts récents pour réduire les déchets marins dans les bassins hydrographiques transfrontaliers de la mer des Salish (États‑Unis et Canada) et du fleuve Tijuana (États‑Unis et Mexique).
Avec le soutien financier des gouvernements du Canada, des États-Unis et du Mexique, la CCE s’est employée à mobiliser les communautés locales dans la mise en œuvre de mesures de faible niveau technologique pour réduire les déchets et les empêcher de se diriger vers l’océan.
« Les déchets marins constituent un problème mondial urgent qui a des répercussions importantes sur les espèces marines, les localités côtières et la santé à long terme des océans. Nous avons démontré que les communautés locales pouvaient travailler ensemble au-delà des frontières pour poser des gestes simples, et ainsi changer radicalement les choses », a déclaré César Rafael Chávez, directeur exécutif de la CCE.
En s’appuyant sur une approche de mobilisation multipartite, le projet a permis de développer les capacités et de créer de nouvelles connaissances à l’échelon local et de mobiliser les jeunes et les communautés locales et autochtones en vue de renforcer les initiatives de réduction des déchets marins dans ces régions.
Le projet était la première initiative communautaire de réduction des déchets marins axée sur des bassins hydrographiques nord-américains. La réussite de cette approche communautaire dans ces deux régions permet à la CCE de démontrer que l’action locale est essentielle pour régler le problème des déchets marins et qu’elle peut être reproduite dans toutes les communautés côtières de l’Amérique du Nord.
Les déchets marins nuisent aux écosystèmes et tuent les organismes aquatiques, et menacent ainsi l’approvisionnement alimentaire, le tourisme, l’industrie de la pêche et l’économie. L’Amérique du Nord contribue largement à la production de déchets marins d’origine terrestre. Les détritus courants liés aux biens de consommation dans les zones côtières et intérieures représentent la majeure partie des déchets qui polluent les voies d’eau et les océans.
Pour en savoir plus au sujet de ces initiatives pilotées par la CCE:
VIDEO: Mise en œuvre de solutions communautaires au problème des déchets marins en Amérique du Nord
VIDEO: Mise en œuvre de solutions communautaires au problème des déchets marins | La rivière Tijuana
VIDEO: Mise en œuvre de solutions communautaires au problème des déchets marins | Mer de Salish
Qui sommes-nous?
Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.
La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).