La Commission de coopération environnementale octroie dix subventions pour le rétablissement durable des collectivités après la pandémie de COVID-19
Montréal, le 3 mai 2022 — La Commission de coopération environnementale (CCE) a annoncé aujourd’hui quels sont les dix projets communautaires choisis dans le cadre du programme de subventions de 2022 du Partenariat nord-américain pour l’action communautaire en environnement (PNAACE).
Le cycle de subventions de cette année vise à soutenir le rétablissement des collectivités après la pandémie de COVID-19, et ce, grâce à des subventions totalisant 1,5 M$ CA destinées à financer des projets environnementaux qui aideront les collectivités nord‑américaines à adopter des solutions leur permettant à la fois de se rétablir de cette pandémie et de renforcer leur résilience.
« Les dix projets gagnants favoriseront un rétablissement équitable en aidant les collectivités, notamment celles dont la population est la plus vulnérable et la plus mal desservie, à relever les défis que la pandémie de COVID-19 a exacerbés », a déclaré le directeur exécutif de la CCE, Richard Morgan.
Le comité de sélection du PNAACE a retenu dix projets parmi plus de 200 propositions, et ces derniers sont conformes aux objectifs stratégiques du Conseil de la CCE, à savoir soutenir des projets environnementaux modèles qui contribuent à établir des partenariats à long terme, et qui favorisent une responsabilité et une intendance partagées de l’environnement.
Les travaux prévus dans le cadre des projets choisis commenceront en mai 2022 et prendront fin en avril 2024.
Nous offrons nos félicitations aux organisations suivantes :
Au Canada
- Les South Saskatchewan River Watershed Stewards (Intendants du bassin hydrographique de la rivière Saskatchewan Sud), avec le projet intitulé Building Pandemic Recovery and Response through Access to Safe Drinking Water at Beardy’s Okemasis Cree Nation (Soutenir le rétablissement et l’intervention en cas de pandémie grâce à l’accès à de l’eau potable au sein de la nation crie Beardy’s et Okemasis).
- La SeaChange Marine Conservation Society (Société SeaChange de conservation du milieu marin), avec le projet intitulé Revitalization of Indigenous Place-Based Conservation for Coastal Restoration (Revitalisation des lieux de conservation autochtones en faveur de la restauration côtière).
- Project N-EAT (Nutrition through Engagement and Agricultural Technologies, Une nutrition qui repose sur la mobilisation et des technologies agricoles) à l’Université Simon-Fraser, avec le projet intitulé Enhancing Food Sovereignty & Resiliency of Remote, Indigenous Communities in BC (Renforcement de la souveraineté alimentaire et de la résilience des collectivités autochtones situées dans des zones éloignées de la Colombie-Britannique).
Au Mexique
- Le Mixbaal Fondo para el Fomento de la Educación A.C. (Fonds Mixbaal pour la promotion de l’éducation A.C.), avec le projet intitulé Comunidad escuela campesina de agricultura regenerativa y agroforestería Maya (École rurale communautaire maya d’agriculture régénératrice et d’agroforesterie).
- Le Grupo para Promover la Educación y el Desarrollo Sustentable, A.C. (Groupe de promotion de l’éducation et du développement durable), avec le projet intitulé Acciones Locales para la mitigación del cambio climático en comunidades zapotecas de valles centrales de Oaxaca (Activités locales visant à atténuer les changements climatiques au sein des collectivités zapotèques situées dans les vallées centrales de l’État d’Oaxaca).
- L’Universidad Autónoma de Querétaro (Université autonome de Querétaro), avec le projet intitulé Cogeneración de alternativas sostenibles para enfrentar el periodo post-COVID en comunidades vulnerables del semidesierto Queretano (Co-conception de solutions durables pour faire face à l’après-pandémie de COVID-19 dans des collectivités vulnérables de la région semi‑désertique de l’État de Querétaro).
Aux États-Unis
- Le Remy’s Good Day Fund (Fonds Remy’s Good Day), avec le projet intitulé Regenerative Agriculture, Solar Power, and Economic Development for Community Health and Resilience (L’agriculture régénératrice, l’énergie solaire et le développement économique pour la santé et la résilience des collectivités).
- La Florida International University Foundation (Fondation de l’Université internationale de Floride), avec le projet intitulé Enhancing local food security through the farmer-to-farmer model as a rapid response to the COVID-19 pandemic (Renforcement de la sécurité alimentaire locale grâce au modèle d’agriculteur à agriculteur afin d’intervenir rapidement à l’égard de la pandémie de COVID‑19).
- Rio Bravo Restoration (Restauration du Rio Bravo), avec le projet intitulé Desarrollo de capacidades socioambientales ante el COVID y cambio climático en comunidades rurales del Rio Grande-Bravo Socio-environmental capacity building for COVID and climate change in rural communities of the Rio Grande/Bravo (Renforcement des capacités socioenvironnementales pour lutter contre la COVID-19 et les changements climatiques dans les collectivités rurales du Rio Grande-Rio Bravo).
- Le Center For Large Landscape Conservation (Centre pour la préservation à grande échelle des paysages), avec le projet intitulé Strengthening the Capacity of Biosphere Regions; Place-based Solutions for North American Sustainability (Renforcement des capacités dans les régions de la biosphère; solutions locales pour le développement durable en Amérique du Nord).
Le programme de subventions du PNAACE soutient des organisations sans but lucratif et non gouvernementales du Canada, du Mexique et des États-Unis, et vise à améliorer l’état de l’environnement dans les collectivités autochtones et locales, ainsi qu’à l’échelle régionale.
Pour en savoir davantage au sujet du PNAACE, prière de consulter le site <http://www.cec.org/fr/qui-sommes-nous/partenariat-nord-americain-pour-laction-communautaire-en-environnement/>.
Qui sommes-nous?
Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.
La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).