Communiqué

La CCE publie des lignes directrices sur le recyclage des batteries d’accumulateurs au plomb usées en Amérique du Nord

Le rapport décrit les pratiques exemplaires de recyclage de ces déchets potentiellement dangereux

Montréal, le 17 février 2016—La Commission de coopération environnementale (CCE) rend public un nouveau rapport qui fournit des lignes directrices sur le recyclage écologiquement rationnel des batteries d’accumulateurs au plomb usées (BAPU) en Amérique du Nord.

Les batteries d’accumulateurs au plomb usées de voitures et de camions sont l’un des produits les plus recyclés du monde. À preuve, en Amérique du Nord, les taux de recyclage de ces batteries sont proches de 100 %.

Lorsqu’il est effectué de façon appropriée, le recyclage des BAPU peut être très profitable sur le plan environnemental, car il fournit un stock stable de plomb de seconde fusion à l’industrie des batteries et évite que les batteries usagées soient éliminées dans l’environnement. En revanche, des pratiques inadéquates de recyclage des BAPU, même à petite échelle, peuvent causer des dommages graves et durables aux travailleurs, aux collectivités et à l’environnement.

Le rapport de la CCE intitulé Gestion écologiquement rationnelle des batteries au plomb usées en Amérique du Nord : Lignes directrices techniques a été établi en collaboration avec Environnement et Changement climatique Canada, le Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales(ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles du Mexique), le Procuraduría Federal de Protección al Ambiente (Bureau du procureur fédéral chargé de la protection de l’environnement), l’Instituto Nacional de Ecología y Cambio Climático (Institut national de l’écologie et des changements climatiques) et l’Environmental Protection Agency (Agence de protection de l’environnement des États-Unis). Ces lignes directrices, qui constituent une réponse aux observations issues d’un précédent rapport de la CCE sur les BAPU, sont basées sur les consultations menées auprès de groupes d’intervenants concernés et de spécialistes techniques dans les trois pays.

Le rapport énonce et regroupe les pratiques et technologies exemplaires de collecte et de recyclage des BAPU qui protègent l’environnement tout comme la santé et la sécurité des travailleurs et du public. Il inclut en outre des recommandations pour l’utilisation de ces pratiques et technologies dans les installations, existantes et nouvelles, de collecte, d’entreposage et de recyclage des BAPU en Amérique du Nord.

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Qui sommes-nous?

Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.

La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).

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