La CCE lance un nouveau site Web pour promouvoir la conservation des papillons monarques et la restauration de leur habitat
Explorez notre nouvel outil en ligne et inspirez-vous d’initiatives efficaces de préservation du monarque menées sur le territoire nord-américain
Montréal, le 12 decembre 2017—La Commission de coopération environnementale (CCE) a lancé un nouveau site Web qui vise à élargir la participation aux mesures de conservation de ce papillon iconique de l’Amérique du Nord.
La Boîte à outils pour la conservation du monarque de la CCE permettra aux agriculteurs, aux propriétaires fonciers et au grand public d’explorer les méthodes de gestion exemplaires, les programmes incitatifs et les projets pilotes axés sur la restauration, l’amélioration et la gestion de l’habitat du monarque au Canada, au Mexique et aux États-Unis, pour ensuite les appliquer sur leurs propres terrains.
Le site Web permet :
- de trouver des outils particuliers pour faciliter l’adoption de méthodes d’agriculture qui contribuent au maintien d’un habitat sain pour le monarque;
- d’explorer les différentes mesures d’aide financière pour la création et la préservation d’un habitat pour le monarque;
- de s’inspirer de ce que d’autres ont fait en matière de gestion des terres qui tient compte des monarques;
- de participer aux efforts de conservation des monarques.
Il est à souhaiter que l’utilisation de la boîte à outils par les agriculteurs, les propriétaires fonciers et les gestionnaires de terre pour créer et préserver l’habitat des monarques dans l’ensemble de leur territoire sera favorable à la conservation de ces papillons.
Ce que nous faisons pour protéger le monarque
Depuis plus de 20 ans, la CCE contribue aux mesures de conservation du monarque prises par les trois pays de l’Amérique du Nord, où vit le papillon dont le phénomène migratoire unique est menacé. En juin 2015, le Canada, le Mexique et les États-Unis approuvaient un projet de deux ans de la CCE visant la promotion de la restauration et de l’amélioration de l’habitat dans d’importantes zones de reproduction et les couloirs de migration du monarque.
Dans le cadre de cette initiative commune, des spécialistes d’Environnement et Changement climatique Canada, de Parcs Canada, de la Comisión Nacional de Áreas Naturales Protegidas (Commission nationale des aires naturelles protégées) du Mexique et de l’US Fish and Wildlife Service (Service des pêches et de la faune des États-Unis) ont participé à la compilation de l’information contenue dans la Boîte à outils pour la conservation du monarque.
Compte tenu des résultats du projet de 2015-2016, les trois pays ont récemment approuvé un nouveau projet intitulé La science pour la conservation du papillon monarque et des pollinisateurs, dans le cadre du programme de travail concerté pour 2017 et 2018. Pour en savoir plus sur les travaux novateurs de la CCE pour la conservation du monarque, rendez-vous sur le site www.cec.org/fr/plus-dinformation/ce-que-nous-faisons-pour-proteger-le-monarque.
Qui sommes-nous?
Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.
La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).