La CCE annonce la nomination de deux autres membres au sein du groupe d’experts chargé de l’étude sur la partie amont de la rivière San Pedro
Montréal, 2/27/1998-Le Secrétariat de la Commission de coopération environnementale (CCE), laquelle a été créée en vertu d’un accord parallèle à l’ALÉNA, a révélé aujourd’hui le nom de deux autres personnes qui ont accepté de faire partie du groupe trinational d’experts chargé d’examiner une étude sur la partie amont de la rivière San Pedro.
Le premier d’entre eux est M. Jack Ladd. Il réside depuis toujours en Arizona du Sud et exploite un ranch familial depuis les 45 dernières années; il occupe présentement le poste de superviseur du Hereford Natural Resource Conservation District. L’autre membre est M. Robert Halliday, un ingénieur comptant plus de 30 ans d’expérience dans le domaine de la gestion des eaux transfrontalières, qui a déjà rempli les fonctions de directeur de l’Institut national de recherches en hydrologie du Canada et fait actuellement partie du Groupe d’étude sur le bassin de la rivière Rouge au sein de la Commission mixte internationale.
Le mois dernier, la Secrétariat de la CCE a divulgué le nom des dix premiers membres du groupe d’experts, qui comprend des décideurs ainsi que des représentants du secteur privé et de groupes de citoyens. Ce groupe d’experts est présidé par M. Jack Pfister, qui a fait récemment partie de l’équipe de transition du gouverneur de l’État et qui est chercheur agrégé à l’université d’État de l’Arizona.
Après avoir examiné les commentaires du public, le groupe d’experts se réunira à Tucson, en Arizona, du 24 au 26 mai, afin d’étudier les questions soulevées dans le cadre de l’étude. Celle-ci est menée par une équipe interdisciplinaire d’experts qui est chargée d’analyser les caractéristiques hydrologiques et écologiques du bassin hydrographique transfrontalier de la rivière San Pedro, ainsi que les cadres juridiques et institutionnels qui ont une incidence sur les efforts de conservation dans la région.
Le groupe établira un rapport succinct qui se fondera sur l’étude des experts et visera principalement à formuler des recommandations sur la gestion de la partie amont de la rivière San Pedro, qui s’étend de l’État de Sonora, au Mexique, à l’État de l’Arizona, aux États-Unis. Ces recommandations, ainsi que les résultats de l’étude des experts et des audiences publiques, seront passées en revue par les ministres de l’Environnement des trois pays membres de l’ALÉNA (ou par des membres équivalents du cabinet) en vue de l’établissement, par le Secrétariat de la CCE, d’un rapport final visé à l’article 13 de l’accord environnemental parallèle à l’ALÉNA, l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement (ANACDE).
Le groupe d’experts étant complet, il ne donnera lieu à aucune autre nomination.
Qui sommes-nous?
Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.
La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).