Invitation à une conférence sur les perspectives environnementales
Montréal, 5/30/2008 – L’avenir de l’environnement en Amérique du Nord fait l’objet de plusieurs scénarios éventuels dont il se dégage une constante : les choix politiques que nous faisons aujourd’hui, que ce soit au sujet de l’atténuation des changements climatiques, de la consommation d’énergie, de la technologie, du transport et de la qualité de notre milieu bâti, auront sans l’ombre d’un doute des incidences sur cet avenir.
Ces sujets, tout comme les principales tendances qui sont censées porter atteinte à la qualité de l’environnement en Amérique du Nord, donneront lieu à un examen public, le 25 juin prochain, dans le cadre de la conférence intitulée Les perspectives environnementales en Amérique du Nord d’ici 2030, qui se tiendra au Centre de conférences du gouvernement à Ottawa. Cette conférence est organisée par le Comité consultatif public mixte de la Commission de coopération environnementale (CCE), et elle aidera ce comité de citoyens à s’acquitter de son rôle, lequel consiste à formuler des avis au Conseil de la CCE formé des ministres de l’Environnement du Canada, du Mexique et des États-Unis.
Cette conférence d’une journée débutera par un discours-programme de M. Thomas Homer Dixon, titulaire de la chaire George Ignatieff d’études sur la paix et les conflits au Trudeau Centre for Peace and Conflict Studies à l’University of Toronto. Il a remporté un prix pour son ouvrage intitulé The Upside of Down: Catastrophe, Creativity, and the Renewal of Civilization.
Par ailleurs, une douzaine de spécialistes internationaux se pencheront sur des questions connexes aux défis que constituent, pour l’Amérique du Nord, les modifications de l’environnement à l’échelle planétaire, les répercussions environnementales de la poursuite de la croissance et du regroupement des trois pays signataires de l’Accord de libre-échange nord-américain, ainsi que la sécurité alimentaire, énergétique et environnementale. Ces spécialistes comprennent le récipiendaire d’un prix Nobel en 1995, M. Mario Molina, et des membres, en 2007, du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. L’avenir de l’environnement en Amérique du Nord et les choix politiques seront examinés en profondeur à la lumière du document sur les perspectives environnementales mondiales d’ici 2030 qu’a rédigé l’Organisation de coopération et de développement économiques.
Cette conférence est ouverte au public et l’inscription comprend un déjeuner-réseautage ainsi qu’une réception en soirée afin de marquer le début, le lendemain, de la XVe session ordinaire annuelle du Conseil de la CCE. Les inscriptions sur place débuteront le 24 juin. Il est possible de télécharger un document de travail, le formulaire d’inscription ainsi que le programme d’activités détaillé et l’ordre du jour à l’adresse.
Qui sommes-nous?
Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.
La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).