INSCRIPTION À LA WEBÉMISSION EN DIRECT : Des spécialistes de premier plan se réunissent à Calgary pour débattre des futurs impacts environnementaux du secteur énergétique en Amérique du Nord
Il y aura parmi les conférenciers un lauréat du prix Nobel, un activiste, un spécialiste du droit, un cadre de Suncor et bien d’autres.
Montréal, le 22 avril 2013 — Le secteur énergétique nord-américain connaît une expansion rapide, ce qui représente un défi stratégique pour les gouvernements des trois pays, surtout au chapitre du développement respectueux de l’environnement. Le Comité consultatif public mixte (CCPM) de la Commission de coopération environnementale diffusera en direct la rencontre de nombreux spécialistes de cette question, qui se réuniront à Calgary (Alberta) les 24 et 25 avril 2013 pour échanger leurs points de vue et interagir avec le public dans le cadre de groupes d’experts et de séances de travail.
Pour vous inscrire (sans frais) à la webémission en direct, cliquez ici.
Vous pouvez aussi participer à la discussion sur Twitter (nous serons en direct : @CECweb – utilisez #JPACenergy) et sur Facebook, à l’adresse www.facebook.com/CCEconnexion.
Les idées échangées lors de la réunion aideront le CCPM à proposer des solutions réalistes à propos des politiques environnementales au Conseil de la CCE, composé des hauts responsables fédéraux de l’environnement du Canada, du Mexique et des États-Unis.
Mario Molina, lauréat mexicain du prix Nobel, qui a découvert de quelle façon les produits chimiques fabriqués par l’homme nuisent à la couche d’ozone, présentera le discours principal et parlera du lien direct entre les changements climatiques et la consommation d’énergie. Voici certains des autres conférenciers : Aaron Cosbey, associé et conseiller principal en matière de changements climatiques et de commerce, Institut international du développement durable; Scott Meakin, gestionnaire, responsabilité des entreprises, Association canadienne des producteurs pétroliers; Kent Klitgaard, activiste de la première heure, professeur et auteur. Les sujets abordés seront (entre autres) les marchés du carbone, le potentiel que présente une stratégie énergétique nord-américaine et les politiques industrielles « vertes ».
Les groupes d’experts discuteront de questions fondamentales :
- Quelle proportion des sources d’énergie fossile nord-américaines (charbon, pétrole, gaz, etc.) peut-on extraire et brûler sans causer de changements climatiques catastrophiques?
- Comment gérer efficacement la réalité d’une économie à faibles émissions de carbone, par exemple en limitant la pauvreté et le chômage?
- Comment les collectivités (éloignées ou autres) peuvent-elles élaborer leurs propres solutions énergétiques à faibles émissions de carbone?
- Comment pouvons-nous réduire la demande d’énergie à l’échelle de l’Amérique du Nord?
Qui sommes-nous?
Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.
La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).