Des discussions auront lieu sur le recyclage et la remise à neuf des déchets électroniques en Amérique du Nord
Montréal, le 19 janvier 2011 — La Commission de coopération environnementale (CCE) invite le public intéressé à assister à un atelier sur la gestion écologiquement rationnelle du recyclage et de la remise à neuf des déchets électroniques, qui se tiendra à Guadalajara (État de Jalisco), au Mexique, les 15 et 16 février prochains.
Cet atelier, axé sur les petites et moyennes entreprises d’Amérique du Nord qui recyclent, remettent à neuf ou réutilisent des déchets électroniques, donnera lieu à un échange entre des spécialistes et les fonctionnaires du Canada, du Mexique et des États-Unis responsables de la réglementation sur l’expérience qu’ils ont acquise, ainsi qu’avec les membres du public. Il y sera notamment question d’évaluer les défis économiques et environnementaux que posent ces déchets ainsi que les avantages qui peuvent découler de l’utilisation et de l’adoption de méthodes écologiques dans le cadre de ces activités.
Des spécialistes et des analystes se pencheront sur des questions telles que l’attention à porter aux substances dangereuses et à la récupération de métaux précieux dans le matériel électronique; le soutien d’emplois et d’entreprises durables; la formation de la main-d’œuvre et l’amélioration de la santé et la sécurité au travail dans ce secteur d’activité.
La gestion adéquate des déchets électroniques est un sujet de préoccupation dans les pays signataires de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), et ce, compte tenu de la quantité toujours plus importante d’appareils électroniques qui sont mis annuellement au rebut, de l’insuffisance des infrastructures et du manque de stratégies intégrées pour relever ce défi.
On estime que les appareils électroniques, notamment les téléviseurs, les ordinateurs et les téléphones cellulaires, contiennent de 40 à 60 éléments chimiques, dont des métaux précieux et des métaux lourds, ainsi que des composés organiques persistants et cancérogènes qui présentent de grands risques pour la santé humaine et l’environnement s’ils ne sont pas traités adéquatement.
En promouvant le recyclage et la remise à neuf des déchets électroniques, la CCE vise également à soutenir la lutte contre le commerce illicite de composants électroniques à l’intérieur et à partir de l’Amérique du Nord.
La participation à cet atelier, qui est ouvert au public, est gratuite, mais les places disponibles dépendent de la capacité de la salle de réunion. Pour s’assurer d’y avoir une place, il est donc préférable de remplir le formulaire d’inscription et de le transmettre le 10 février 2011 au plus tard.
Il sera en outre possible de suivre cet atelier en direct dans le site Web de la CCE, et un service d’interprétation simultanée en français, en anglais et en espagnol sera offert au cours de cette diffusion sur le Web.
L’ordre du jour provisoire et le formulaire d’inscription sont déjà disponibles en ligne dans la page Web consacrée aux réunions, et des informations supplémentaires y seront consultables sous peu.
Qui sommes-nous?
Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en 1994 en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain en matière d’environnement. Or, depuis 2020 et conformément au nouvel Accord Canada‒États-Unis‒Mexique (ACEUM), elle est désormais régie par l’Accord de coopération environnementale (ACE). La CCE rassemble un éventail d’intervenants issus du grand public, de peuples autochtones, des jeunes, d’organisations non gouvernementales, du milieu universitaire et du domaine des affaires en vue de trouver des solutions qui permettent de protéger l’environnement que partagent les trois pays nord-américains, mais tout en favorisant un développement économique durable au profit des générations actuelles et futures.
La CCE réalise ses activités grâce au soutien financier du gouvernement du Canada, par l'entremise du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du gouvernement du Mexique, par l'entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles), et du gouvernement des États-Unis, par l'entremise de l'Environmental Protection Agency (Agence de protection de l'environnement).