Subvention EJ4Climate

Assainissement des eaux usées et réduction de la pollution agrochimique et des inondations par des solutions naturelles, communautaires et éducatives

Organisation : Central de Servicios para el Desarrollo de Puebla, A.C.
Objectif : Promouvoir le développement rural intégré des populations démunies en appliquant les principes du respect de la dignité des personnes, de la solidarité, de la subsidiarité, de l’efficacité et de la rentabilité, ainsi que du respect de la nature.

Emplacement géographique : État de Puebla, municipalités de Jopala, Zihuateutla et Pahuatlán.
Collectivités touchées par le projet : Jopala, Chicontla et Patla (Jopala); Tecpatlán et Tenanguito (Zihuateutla); Xilepa, Acalapa et Linda Vista (Pahuatlán).

Pays : Mexique

Autres organismes qui participent : Facultad de Ingeniería Ambiental de la Universidad Popular Autónoma del Estado de Puebla (Faculté d’ingénierie environnementale de l’Université populaire autonome de l’État de Puebla); Instituto de Ciencias de la Benemérita Universidad Autónoma de Puebla (Institut des sciences de l’Université méritante autonome de Puebla); Municipalités et autorités locales; Colectivo de Jóvenes Profesionistas Campesinos, A.C. (Collectif de jeunes agriculteurs professionnels); Mundo Ambienta, A.C.

Actif Wastewater Sanitation @ Central de Servicios para el Desarrollo de Puebla, A.C.

Contexte

La région est située dans la Sierra Madre orientale. À cause du relief de la région, la saison des pluies est marquée par des crues soudaines qui provoquent des inondations et des pertes matérielles et humaines. Bien que des drains soient installés dans la plupart des collectivités, ils se déversent directement dans les terres agricoles et les plans d’eau qui sont ainsi pollués. D’autre part, les engrais chimiques pour le sol et d’autres produits agrochimiques, notamment les insecticides, font l’objet d’une utilisation abusive. Des analyses de l’eau destinée à la consommation domestique dans les collectivités situées dans les basses terres ont révélé la présence de nitrates provenant d’engrais azotés.

Cependant, ces collectivités manquent de connaissances sur les mesures environnementales qu’elles peuvent prendre afin de résoudre ce problème. Le projet vise donc à conseiller et à former les promoteurs et les comités communautaires de l’environnement en collaboration avec des personnes profondément ancrées dans la région et engagées en faveur de l’environnement.

Les promoteurs se chargeront de coordonner les mesures environnementales dans les collectivités et assureront la continuité et l’incidence du projet. De leur côté, les comités auront pour mission de mettre en œuvre ces mesures environnementales, de distribuer des ressources et d’attribuer des responsabilités aux membres de la collectivité concernée. 

Objectifs

  • Former 15 promoteurs communautaires de l’environnement.
  • Constituer 8 comités communautaires de l’environnement (un par collectivité concernée) composés au total de 80 membres dûment formés.
  • Former 600 citoyennes et citoyens.
  • Concevoir 24 murs naturels de contrôle des inondations et 8 zones humides artificielles communautaires (une par collectivité).
  • Fournir 50 exemplaires du manuel de formation des promoteurs et 80 exemplaires du manuel de formation des membres des comités. 

Principales activités

  1. Formation des promoteurs communautaires de l’environnement en collaboration avec les membres des collectivités touchées par le projet.
  2. Création de comités communautaires de l’environnement qui, à court terme, mettront en œuvre des mesures environnementales au profit des collectivités concernées.
  3. Formation des futurs membres des comités par les promoteurs afin d’instaurer une « culture communautaire de l’environnement » dans les collectivités touchées par le projet.
  4. Élaboration de deux manuels didactiques (l’un pour les promoteurs communautaires de l’environnement et l’autre pour les membres des comités communautaires de l’environnement) et de documents de soutien à la mise en œuvre des mesures environnementales déterminées dans le cadre du projet.
  5. Construction de « murs » naturels avec des plants de bambou.
  6. Réduction de l’utilisation, en agriculture, d’engrais chimiques qui entraînent une contamination de l’eau destinée à la consommation domestique.
  7. Assainissement des eaux usées par l’établissement de zones humides artificielles communautaires. 

Résultats

Les mesures environnementales mises en œuvre dans le cadre du projet auront des répercussions sur 8 149 habitants des 3 municipalités (18,36 % de la population) grâce à l’assainissement des eaux usées, à la réduction des risques humains et matériels liés aux inondations, à la réduction de moitié de l’utilisation d’engrais chimiques en agriculture et à la substitution des pesticides par des agents de contrôle biologique. À partir de la troisième année suivant la mise en place des « murs » de bambous et des zones humides artificielles, 400 tonnes de CO2 seront capturées chaque année.