Événement

Table ronde Bilan des sociétés 2030 : voies émergentes vers 1,5 °C, la biodiversité et l’inclusion

Montréal (Québec)
Canada

5 septembre 2024

Privé

Cette table ronde d’une demi-journée en présentiel a eu lieu à Montréal le 5 septembre 2024. Coanimée par la Commission de coopération environnementale (CCE), le Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (CDB) et le bureau de Montréal du Conseil des normes internationales de durabilité (International Sustainability Standards Board, ISSB), elle a réuni des leaders du secteur privé du Canada, du Mexique et des États-Unis. L’objectif était de discuter des tendances émergentes pour le secteur privé en matière de changements climatiques, de conservation de la biodiversité, de justice environnementale, de mobilisation des peuples autochtones et de stratégies d’inclusion, à l’approche de la COP29 de la CCNUCC, en Azerbaïdjan, et de la COP16 de la CDB, en Colombie.

Emerging Pathways

Ordre du jour

Fuseau horaire : Heure Normale de l'Atlantique (HNA)

Les conclusions triées à la fin de la conférence COP28 sur le climat tenue l’an dernier à Dubaï, et de la COP15 sur la biodiversité tenue à Montréal, étaient on ne peut plus claires : la planète n’est pas sur une trajectoire de 1,5 °C d’ici à 2030. Ce constat laisse supposer le dépassement imminent de points de basculement climatiques irréversibles et profondément destructeurs, ainsi qu’une perte irrémédiable de biodiversité. Le temps presse – 2030 est désormais le nouveau 2050. Les gouvernements adoptent des mesures plus dynamiques, plus efficaces et plus rapides et mettent en place des politiques, une législation et une réglementation pour lutter contre la triple crise planétaire que constituent la pollution, les changements climatiques et la perte de biodiversité. Ils intensifient également leurs demandes au secteur privé pour qu’il se fixe des objectifs plus ambitieux en matière de changements climatiques, qu’il accélère les réductions des pires polluants sources de GES (comme le méthane, le carbone noir et les HFC), qu’il accroisse les divulgations de renseignements sur le climat et la biodiversité, qu’il affine les évaluations des risques, et que les plans d’affaires tiennent compte de stratégies d’évitement des émissions, de solutions fondées sur la nature et de la conservation de la biodiversité. Pour accroître la résilience des collectivités confrontées à cette crise, ils exhortent aussi le milieu des affaires à accroître la participation des Autochtones et à examiner l’incidence qu’a le secteur privé sur la justice environnementale, et demandent aux entreprises de promouvoir l’équité et l’inclusion dans leurs stratégies de développement durable.

Conformément à la règle de Chatham House, qui favorise des discussions libres et franches, cette table ronde réunira des parties prenantes clés du Canada, du Mexique et des États-Unis pour réévaluer où en est le secteur privé par rapport aux changements climatiques et au développement durable, et où il s’en va, à la veille des conférences COP29 de la CCNUCC, en Azerbaïdjan, et COP16 de la CDB, en Colombie.

9:00 am-9:10 am

Accueil et introduction de la table ronde

Marcela Orozco, cheffe d’unité, Groupes consultatifs et engagement du secteur privé

9:10 am-9:45 am

La triple crise planétaire, l’année 2030 et la voie vers 1,5 °C

Jorge Daniel Taillant, directeur exécutif de la CCE
Commission de coopération environnementale (CCE)

Le directeur exécutif de la CCE a partagé ses réflexions sur les conséquences immédiates, à court et à long terme, de l’aggravation de la crise climatique, et sur les tendances probables en matière de politiques et d’actions de lutte contre les changements climatiques. Sa présentation a porté sur l’évolution des scénarios et des priorités en matière de changements climatiques, et les façons dont ils pourraient influencer les lois, règlements, politiques, assurances et responsabilités de gestion, ainsi que la réglementation, la divulgation et l’analyse des risques, entre autres mesures du secteur privé.

9:45 am-9:55 am

Élargissement des objectifs mondiaux : Kunming-Montréal, biodiversité et engagement du secteur privé

Neil Pratt, responsable divisionnaire, Soutien à la mise en œuvre, CDB
Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique

Neil Pratt a parlé des objectifs mondiaux de conservation et de restauration de la biodiversité, notamment la conservation de 30 % de la biodiversité mondiale d’ici à 2030; de leur incidence sur le secteur privé, et des mesures de conservation de la biodiversité que nous pouvons attendre de la prochaine COP16, en Colombie. La discussion a fait ressortir les mesures que peuvent prendre les entreprises pour accroître la résilience climatique par l’intermédiaire de la conservation de la nature.

9:55 am-10:10 am

Mobilisation du secteur privé vers de nouvelles priorités de durabilité

Isabelle Mégré, directrice du bureau de Montréal
Conseil des normes internationales de durabilité (ISSB)

Isabelle Mégré a porté la discussion sur les nouvelles tendances en matière de divulgation de renseignements par les sociétés et de stratégies ESG qui visent à renforcer les mesures d’entreprises pour lutter contre la triple crise planétaire. Elle a expliqué en quoi le secteur privé devra s’adapter à des priorités plus urgentes en matière de durabilité, ainsi que les politiques, stratégies et outils nécessaires pour soutenir la participation changeante du secteur privé à la lutte contre les changements climatiques.

10:10 am-12:00 pm

Table ronde ouverte entre spécialistes

Questions directrices

  1. Quelles conclusions et tendances voyez-vous dans les cadres actuels des changements climatiques et de la biodiversité qui éclairent vos perspectives à court terme (d’ici à 2030) et au-delà? Quelles sont les principales tendances qui touchent la stratégie et la planification de votre entreprise ou de votre secteur en matière de changements climatiques? Selon vous, quel effet les conférences COP29 sur le climat et COP16 sur la biodiversité auront-elles sur votre stratégie et votre planification?
  2. Comment votre entreprise ou secteur aligne-t-il ses investissements et opérations sur les accords environnementaux internationaux et les nouvelles politiques, réglementations et exigences en matière de changement climatique? Quels obstacles freinent l’adoption de nouvelles mesures?
  3. Quelles sont les principales lacunes en matière de savoirs/d’expertise, d’outils et de politiques à combler pour que votre entreprise ou secteur puisse adopter de nouvelles stratégies inclusives, y compris en matière de justice environnementale et d’équité sociale, ou prioriser la participation d’Autochtones?

12:00 pm-12:15 pm

Clôture et détermination des sujets à aborder lors de prochaines réunions

12:15 pm-12:30 pm

Mot de la fin de David Cooper, secrétaire exécutif adjoint, Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique